La première
partie du concert a été assurée par le très énergique groupe rouennais The Sheep Shaggers, qui nous a offert
un blues rock des plus classiques mais néanmoins efficace.
Dès le deuxième morceau, la
seconde nature d’Endless Boogie se
dévoile pour nous révéler un punk américain de la fin des années 1960, tel
qu’Iggy Pop et ses Stooges ont pu en jouer. Ca va vite, c’est répétitif mais
qu’est-ce que c’est bon !
Les morceaux s’enchainent alors, vacillant toujours entre
blues et punk, et l’ambiance monte dans le public pourtant assez peu nombreux
(seulement 200 à 300 personnes). Entre chaque morceau, Paul Major s’arrête pour
discuter avec le public dans un anglais difficilement compréhensible du fait de
son accent. Cela n’empêche cependant pas les spectateurs de l’acclamer à
chacune de ses interventions. Durant tout le concert, les musiciens n’auront de
cesse de demander à l’ingénieur du son d’augmenter le volume de leurs instruments,
renforçant encore davantage la puissance que dégage le groupe avec ses rythmes
simples et classiques, mais néanmoins excellents.
Après une
heure quinze de concert, le Boogie semble déjà prendre fin, mais c’est sous les
acclamations d’un public remonté à bloc que les membres de groupe reviennent
sur scène pour un rappel. Après avoir répété une énième fois qu’ils ont du « stuff » à vendre à la fin du
concert, Endless Boogie repart sur un dernier morceau, qui, comme tous les
autres, durera lui aussi sa fraction d’éternité.
Le concert
s’achève, et contrairement à d’habitude où les artistes rejoignent leur loge,
ce sont les membres du Boogie en personne qui vont vendre leur
« stuff », en faisant au passage nombre de dédicaces, de photos et
discutant avec tous les spectateurs restant.
C’est donc
les oreilles pleines de ce blues lourd et agressif, mélange de Stooges, de Canned Heat et de Captain Beefheart que l’on
ressort du 106, avec en tête la dédicace du groupe : « Keep your mind
on the Boogie ».
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